jeudi 14 février 2013

Saint Valentin : Léa déclare sa flame


On me demande souvent pourquoi je suis aussi positive, pourquoi j’écris dans TourMaG.com, ce qui me donne envie de me lever le matin, comment j’ai sans cesse envie de chanter la vie. Ne me soupçonner pas d’être heureuse uniquement grâce au Dieu Mojito. La réponse est bien plus saine : je suis une droguée de l’amour.

En ce 14 février, journée internationale de l’amour, je veux partager avec toi, lecteur aimé, ce qui me fait vibrer, ce qui me rend heureuse, ce qui me fait du bien : l’amour. J’ai un cœur immense et je distribue de l’amour sans pudeur à ceux qui me rendent heureuse. Revue des principaux bénéficiaires : 

Je suis folle amoureuse de Nico depuis onze mois et des poussières. Le 4 mars 2012, nous avons échangé notre premier baiser et j’ai tout de suite compris qu’avec lui, ça ne serait pas comme avec les autres. Nico est un garçon viril mais sensible, tendre mais marrant. Ses longs cils mettent en valeur ses yeux de biche et ses tatouages relèvent l’arrondi de son épaule. Certes, il a des goûts discutables (le club de foot de l’Etoile rouge de Belgrade et l’ASNL, le rock fort et la variété suédoise moisie) mais je n’ai pas été aussi amoureuse depuis des années.

Nico porte aussi bien ses « my-Adidas » (des baskets sur-mesure, genre « faites-les vous-même sur internet) aussi bien que le costume cintré (oui : Nico achète toutes ses fringues une taille «en dessous ; c’est semble-t-il un truc universellement partagé par les bogosses mâles).

De toute façon, il pourrait porter un sac à patates, il serait élégant. Ce mec est une bombe sexuelle, un ange d’attentions, il m’appelle « ma princesse », sait me bousculer quand il le faut, partage mes week-ends surprises et dans moins d’un mois, il part 15 jours au Cambodge avec moi, ce qui me permettre de faire un truc que je n’ai jamais fait : vivre 24h/24 avec un homme, partager des bonheurs, des galères, des marches et du barbotage, des émotions et des petits plats sur la plage. Bref, de « sortir du quotidien ».      

J’aime mes clients. Ceux que je préfère, c’est ceux qui arrivent dubitatifs : « c’est l’une de mes amies qui m’a dit le plus grand bien de vos services. Je n’ai pas l’habitude de passer par une agence mais elle me dit que je ne paierais pas plus cher chez vous que si je cherchais sur internet ».

Ces clients-là, je sais que je dois les convaincre, leur prouver ma valeur ajoutée, la qualité de mon service, la pertinence de mes choix. J’adore aussi ceux qui me confient à l’aveugle leurs vacances depuis des années « je vous laisse faire mon petit, vous savez ce que j’aime » et ceux qui me considèrent comme si j’étais le Messie « je vous ai préparé un petit tableau pour que vous compreniez bien : entre ma sœur et mon beau-frère qui sont à Berlin et mon mari qui doit rentrer 8 jours plus tôt que tout le monde, plus mon fils qui est en stage à Hong-Kong, je ne sais pas comment vous allez vous en sortir, mais je vous fais confiance ; moi, je n’ose même pas imaginer comment vous faites pour y arriver sans vous tromper ».

J’aime par-dessus tout ce qui me rapportent des cadeaux, qui m’envoient des cartes postales et mes préférés, ce sont ceux qui n’ont pas d’état d’âme à faire la queue pour attendre que je sois disponibles « Oh, Mademoiselle, vous m’avez l’air charmante, mais je préfère attendre que Léa soit disponible : on se connaît bien ».     

J’aime mon big-Boss adoré. Il ouvre l’agence le matin, prépare du café pour tout le monde, a toujours un mot gentil pour chacun, est à l’écoute de nos problèmes, apporte des solutions, décroche sans arrêt son téléphone pour négocier avec les prestataires ce qui nous manque, a toujours un temps d’avance sur la concurrence, innove et surtout… nous donne du travail et nous paye décemment.   

J’aime mes collègues. J’aime l’humour de Max, la culture de Jeff, l’enthousiasme d’Amandine, le professionnalisme de Coralie, l’affection de Sonia, la reconnaissance de Mélody, le dévouement d’Isa et tout le reste. Oui, je sais « Léa vit dans le monde des Bisounours » mais quand on aime autant ses collègues, c’est vraiment un plaisir de se lever le matin pour aller bosser (il faut absolument que je me calme sur les euphorisants…)  

J’aime mes partenaires professionnels : j’aime les commerciaux des TO et des compagnies aériennes qui m’aident à vendre, j’aime les chargés de promotion des Offices de Tourisme qui me donnent les clés pour convaincre un client indécis, j’aime les patrons de mes réceptifs qui me transmettent tant de leur savoir, j’aime les forfaitistes des TO et des réceptifs avec qui je travaille parce qu’ils ont (presque) toujours la réponse aux questions existentielles que me posent les clients.

J’aime mon métier, j’aime vendre du bonheur, j’aime faire découvrir de nouveaux horizons, concocter des programmes qui vont émerveiller mes clients, échanger avec clients, fournisseurs et collègues.

J’aime écrire des bêtises et des trucs sérieux dans TourMaG, j’aime Jean et Céline qui me laissent évoquer tous les sujets que je veux aborder, j’aime par-dessus tous les beaux dessins que Raph’ concocte pour illustrer chacun de mes posts (du coup, même moi, j’ai une surprise quand je suis publiée)

J’aime mes copines, nos folles soirées, nos pique-niques et dîners communautaires, nos séances shopping et même nos engueulades mémorables sur les sujets politiques ou (plus sérieux encore) pour qui voter le mardi à la Nouvelle Star.

J’aime leur confiance, leur affection, leurs délires et mêmes les problèmes qu’elles ont avec leurs mecs ou leurs jobs, qui me permettent chaque jour de me rendre compte à quel point j’ai de la chance avec Nico et chez Big-Boss Voyages. J’aime Elodie, Emma et Laurine, les colocs les plus adorables du monde, qui m’entourent chaque jour et ont accueilli Nico les bras ouverts alors qu’on s’était promis de ne pas se laisser envahir par les chéris potentiels qu’on ne manquerait pas de rencontrer après notre installation.  

J’aime mon métier, j’aime cette grande corporation du tourisme où malgré la situation atone (voire morose) du marché,  chacun se serre les coudes, cherche des solutions, échange et tente de faire progresser la profession. J’aime les 2170 amis que j’ai sur facebook dont certains m’envoient des bons mots, des anecdotes, des encouragements et des remerciements.

Je suis la fille la plus heureuse du monde. Parce que je vous ai tous. Amis véritables et virtuels, collègues, confrères, partenaires, patron, clients et fiancé. J’aime aussi beaucoup la barmaid de mon bar préféré qui m’a bien chargé mes mojitos en rhum, en sucre et en menthe. Parce que grâce aux délicieux breuvages qu’elle m’a préparés en ce dimanche soir, à quelques jours de la Saint Valentin, j’ai été suffisamment en forme pour écrire d’une seule traite la déclaration d’amour que je viens de vous écrire. 

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